Défier les lois de la nature même après la mort

Nous avions récemment écrit sur notre chère aspirante évoluée, Mme Nirmala Honap (Honap Kaku), et son service désintéressé envers les autres même en étant clouée au lit. Honap Kaku a quitté son corps (décédée) le matin du 12 août 2010 et a été incinérée le lendemain matin environ 26 heures plus tard.

Sérénité ressentie lors des rites funéraires

Chaque fois que nous avions assisté aux funérailles d’une personne ordinaire, notre expérience avait été que l’environnement qui nous entourait, était chargé de vibrations spirituelles tāmasiques. Vous avez peut-être lu notre article sur l’enterrement versus crémation qui explique la raison pour laquelle la mort est de prédominance tama. Pour ceux d’entre vous qui ne l’ont pas lu, voici un extrait:

“Au moment de la mort, les gaz excréteurs sont expulsés du corps du défunt. Ces gaz excréteurs sont des gaz physiques normaux expulsés par le corps tels que les gaz de putréfaction, etc. Comme il s’agit de gaz sortant d’un corps en décomposition, leurs fréquences et leurs vibrations sont de nature négative et, par conséquent, la composante tama augmente dans l’environnement immédiat. Les énergies négatives (démons, diables, énergies négatives, etc.) sont attirés par ces fréquences négatives et pénètrent dans l’environnement du cadavre.’’ Article SSRF enterrement versus crémation

Le décès de Honap Kaku, en revanche, dégageait une positivité spirituelle. Tout comme elle était un exemple pour nous tous lorsqu’elle était alitée, même dans la mort, elle a continué à nous montrer les avantages de la pratique spirituelle et de l’évolution spirituelle. Je voudrais profiter de cette occasion pour partager avec vous quelques observations qui ont contribué à instiller une foi plus profonde chez les aspirants (qui ont été témoins de son décès), sur les bienfaits de la pratique spirituelle.

Les aspirants du Centre de Recherche ont une capacité supérieure par rapport à la normale, à percevoir la différence entre les vibrations spirituelles positives et négatives. Tous les aspirants, sans exception, qui étaient venus pour la rendre hommage ont perçu que son corps sans vie émanait du Chaitanya (Conscience Divine). Ils ont également ressenti une guérison spirituelle qui avait lieu en eux, ce qui est un phénomène extrêmement rare étant donné que la mort amène avec elle des vibrations spirituellement perturbantes.

Plus tard dans l’après-midi, nous avons remarqué qu’un certain nombre d’aspirants qui sont possédés par des énergies négatives, lorsqu’ils ont été exposés à l’effet positif de guérison de son corps, se sont précipités pour se défendre du Chaitanya (Conscience Divine) émanant de son corps.

Parallèlement à cela, nous avons été témoins d’un autre phénomène unique. Il n’y a pas eu de décomposition, d’odeur nauséabonde ou de rigidité cadavérique dans son corps jusqu’au moment des funérailles, quelque 26 heures plus tard. Et ce, bien que le temps ait été chaud et humide et que le corps de Honap Kaku ait été exposé à des lumières chaudes dans le studio pendant plus de trois heures après son décès pour tourner l’expérience susmentionnée. La rigidité cadavérique (raideur corporelle après la mort) est une condition qui s’installe généralement de 3 à 12 heures après la mort. Pourtant, dans le cas de Honap Kaku, ses articulations et ses membres sont restés flexibles jusqu’à sa crémation le lendemain. Sa peau et son tonus musculaire étaient souples et en regardant son visage, il semblait très frais, comme si elle venait de mourir. En la regardant, j’ai eu le sentiment qu’elle semblait si vivante.

 

Les funérailles sont généralement des occasions moroses où l’on verse beaucoup de larmes, où les pensées dépressives et le deuil sont à l’ordre du jour. Cependant, à cette occasion, alors que nous préparions les derniers rites funéraires pour Honap Kaku, une aspirante spirituellement avancée, nous avons ressenti de la sérénité en sa présence grâce à la Chaitanya et à la certitude qu’elle allait rejoindre un royaume supérieur dans les régions subtiles de l’Univers où elle poursuivra son voyage spirituel pour être libérée du cycle des naissances et des morts.

J’ai réfléchi à ce que j’avais gagné en étant témoin de cet événement et en voyant son effet sur d’autres aspirants. Alors que je rassemblais mes pensées, j’ai incliné ma tête pour prier, afin que je sois utilisé comme un instrument pour aider les autres à vivre une vie spirituellement épanouissante comme Honap Kaku. Une vie où chaque jour compte pour atteindre le véritable but de la vie et où la mort physique n’est pas imprégnée de chagrin et de négativité, mais juste un point de repère dans notre voyage pour fusionner à nouveau avec notre Créateur.

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